"La Tablée des Gones", centre du projet
Au 73 Rue Verlet Hanus, le restaurant social "La Tablée des Gones" dans le 3ème arrondissement a rouvert le 19 avril dernier après avoir été entièrement rénové. Une vraie réussite puisque le restaurant accueille entre 200 et 250 personnes chaque jour, principalement des hommes seuls, mais aussi des familles (les repas sont également à emporter, pour cause de crise sanitaire).
"L'alimentaire, c'est un enjeu important. Manger oui, mais bien manger, c'est mieux", explique Hélène Resh, responsable du Pôle Alimentaire.
Une épicerie sociale et solidaire à côté du restaurant
Pour compléter l'offre, à l'automne prochain viendra s'ajouter au même endroit une épicerie sociale et solidaire, en lien direct avec le restaurant social. Cette épicerie existait déjà dans le 5ème arrondissement, elle est donc délocalisée.
Des produits seins, issus de l'agriculture biologique pourront être distribués aux personnes en situation précaire mais aussi vendus à un prix solidaire pour tout public. "L'idée c'est aussi de retrouver un public diversifié, une affluence accrue, d'où l'idée d'avoir rendu l'épicerie et sociale, et solidaire (...) tout le monde pourra venir dans cette épicerie" ajoute-t-elle.
Au même endroit, les bénéficiaires pourront avoir un repas, mais aussi s'approvisionner en produit de qualité.
Le tiers-lieu, un espace d'activités autour de la cuisine
À 100 mètres de "la Tablée des Gones" et de la future épicerie sociale et solidaire, le tiers-lieu a fait son apparition à l'ancien restaurant social du Centre Communal d'Action Social (CCAS) au 19 rue Etienne Dolet. L'objectif est de créer du lien social et de l'estime de soi. Des activités y seront proposées, en particulier autour de la cuisine, avec des chefs et des bénéficiaires. Il sera ouvert trois jours par semaine.
"Cuisiner pour soi et pour les autres, c'est une façon de travailler l'estime de soi (...) et puis faire ensemble, cuisiner ensemble, c'est créer du lien, et ça c'est important", a de son côté ajouté le maire de Lyon, Grégory Doucet, qui a lui aussi, littéralement mis la main à la pâte pour une préparation pâtissière.