Jeudi 20 février, c'est Hoshi qui était invitée entre 19h et 20h !
La chanteuse de 28 ans compte parmi les voix incontournables du paysage pop français. Elle vient de sortir une réédition de son album appelée "Cœur papillon", avec cinq titres inédits. Interview.
Comment se passe ta tournée ?
"Je redécouvre le plaisir de la scène. Pour de vrai. Je me suis prise une dose d'amour de la part du public. Les gens m'ont porté. Je me suis rappelée pourquoi je fais de la musique. J'ai eu des moments difficiles et j'ai vu le public me soutenir pour de vrai, et ça fait un bien fou."
Quand tu as commencé la chanson, est-ce que tu t'attendais à une telle carrière ?
"Non, pas du tout ! Je n'osais même pas en rêver en réalité. Je me suis vue jouer dans la rue ou dans des petites salles de concert et à galérer. Même encore aujourd'hui, je n'y crois pas. Mais c'est bien, parce que je n'ai pas changé de manière de vivre."
J'ai vu des images de toi, sur scène, qui détache ton chignon. Il y a une signification ?
"Le chignon, c'est fini, j'arrête cette coupe de cheveux. Je la faisais dans la vie de tous les jours. Mais j'ai eu envie de prendre un nouveau départ après ce qui m'est arrivée récemment. Il fallait que je me réinvente. Je le faisais naturellement et je ne voulais pas mentir au public."
La chanson "Mauvais rêve" est très personnelle ?
"C'est la plus personnelle de mes chansons. Je reviens sur des périodes de ma vie que personne ne connaît à part moi et mes parents. J'en ai fait une version étendue pour parler de ce qui m'est arrivé ces dernières années et de mon état actuel."
Toutes tes chansons parlent des choses qui se passent dans ta vie ?
"Complètement. Je n'ai jamais raconté une histoire qui n'était pas la mienne, je m'inspire des faits réels. Quand il m'arrive beaucoup de choses, je suis obligée de faire un album. Mes chansons m'aident à vivre avec, ça ne guérit pas nos blessures, mais moi, la musique m'aide à tenir."
Est-ce qu'il faut avoir le cœur brisé pour être une bonne musicienne ?
"Je pense que c'est vrai. J'en ai fait l'expérience cet été. Je crois qu'on n'a jamais autant reçu de messages de programmateurs ou du public pour nous dire que l'interprétation était folle. Mais la vérité, c'est que j'allais très mal à ce moment-là. Du coup, plus tu interprètes, plus les gens applaudissent."
L'interview de Stéphanie Loire est aussi à retrouver tous les jeudis à partir de 19h sur Radio Scoop et en replay.
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