Médecins, infirmière, psychologue et psychiatre : l'objectif est d'assurer une prise en charge adaptée aux besoins.
Les études, "un moment charnière"
Porté depuis plusieurs années par la communauté universitaire lyonnaise, le 102 répond à un besoin : plusieurs études ont déjà montré une vulnérabilité particulière des étudiants et 20,8% des 18-24 ans se disent concernés par la dépression.
"C'est un moment charnière, on devient autonome, parfois loin de sa famille et puis il y a le stress lié aux études", explique Marine Gonsolin, médecin et directrice du centre.
À l'échelle des universités lyonnaises et stéphanoises, 39% des consultations en service de santé des étudiants (SSE) concernent des problématiques de santé mentale.
Une fois la prise de rendez-vous effectuée (par téléphone, sur internet ou sur place), les étudiants n'ont rien à débourser : les consultations sont prises en charge par l'Assurance maladie.
Un lieu inclusif, pour échanger sans jugement
"On a vocation à être une porte ouverte vers les soins, avec la possibilité de réorienter vers des services plus spécialisés si besoin. On espère vraiment que ce lieu va devenir un espace où les jeunes se sentiront bien, pour venir échanger", poursuit Marine Gonsolin.
Des ateliers, individuels ou collectifs, sont en cours d'élaboration. L'objectif étant de faire une place à la sensibilisation sur divers sujets en lien avec la santé mentale, "grande cause nationale" du gouvernement pour l'année 2025 (lire ici.).
Plus d'infos sur la prise de rendez-vous par ici !