Au printemps dernier, les élus lyonnais avaient déjà annoncé la création d'une zone de baignade dans la darse de Confluence. D'autres sites, en amont de l'agglomération, sont à l'étude.
C'est le cas de Rochetaillée-sur-Saône et Albigny, de part et d'autre de la rivière.
La qualité de l'eau analysée tout l'été
"Si les résultats de l'étude sont satisfaisants, les communes pourront imaginer les aménagements possibles. Probablement des structures flottantes, avec un fond pour les enfants et seulement des parois pour les personnes qui savent nager", confie Pierre Athanaze. Pour l'élu en charge de la nature en ville, "il y a une réelle demande de baignade en eau vive."
D'autant que le projet est intéressant d'un point de vue économique. La construction d'une piscine couverte tourne autour de 15 millions d'euros, là où l'aménagement d'un bassin sur la Saône ou le Rhône se chiffre à 2 millions d'euros.
À condition bien sûr, que l'autorisation soit accordée par l'Agence Régionale de Santé.
Chaque été, des lieux de baignade naturels sont contraints de fermer pour différentes raisons. La météo, les bactéries présentes dans l'eau, la pollution... Les fleuves n'y échapperont probablement pas à certaines périodes de l'été.
Quoi qu'il en soit, les projets avancent. Avec l'espoir de pouvoir un jour plonger dans la Saône comme les Parisiens dans la Seine, depuis cet été !
