MUNICIPALES 2026 À LYON : UNE NOUVELLE CANDIDATE FACE À GRÉGORY DOUCET ET JEAN-MICHEL AULAS

Âgée de 30 ans, la députée a été élue à l'Assemblée nationale en 2024, après la dissolution. Elle était auparavant secrétaire générale de la campagne présidentielle de Jean-Luc Mélenchon en 2022. Première députée LFI de l'histoire lyonnaise, elle reste discrète dans les médias.

Elle a annoncé sa candidature pour les élections municipales 2026 à Lyon dans Libération.

"Je suis candidate aux municipales à Lyon pour La France insoumise. Jean-Michel Aulas utilise sa notoriété pour cette élection et les Écologistes font campagne simplement sur leur bilan, sans être force de proposition. Il faut élever le niveau du débat"

À Lyon, comme dans plusieurs grandes villes, les Insoumis semblent se diriger vers une candidature autonome à gauche. 

"On avait espoir de négocier avec d'autres partis, mais les Écologistes ont préféré entamer des négociations avec le PS et Place publique", regrette Mme Belouassa-Cherifi, qui souhaite "remettre de la radicalité concrète dans les problématiques publiques".

Elle n'exclut pas une fusion des listes entre les deux tours avec le maire sortant, mais précise que "ces discussions auront lieu sur des bases programmatiques".

À Lyon, Georges Képénékian (gauche et centre droit, sans étiquette), Nathalie Perrin-Gilbert (gauche sans étiquette) et Alexandre Dupalais (union des droites, soutenu par le RN) sont également candidats.


Anaïs Belouassa-Cherifi lancera sa campagne le 6 novembre lors d'un meeting avec Clémence Guetté, vice-présidente de l'Assemblée nationale.

Elle estime qu'à Lyon, "il n'y a pas de prime au sortant", et qualifie Jean-Michel Aulas "d'archétype de l'entrepreneur qui n'y connaît rien au monde politique".

La France insoumise espère faire son entrée dans les conseils municipaux des grandes villes en 2026, notamment dans les territoires marqués par la pauvreté. En 2020, le mouvement n'avait que peu investi les municipales.