Cyberharcèlement, emprise, violences sexuelles : différents thèmes sont abordés. Les professionnels insistent aussi sur les risques de soumission chimique, ou le fait d'être drogué à son insu.
Dans 43% des cas, les auteurs connus de la victime
"C'est arrivé à certaines de mes amies, explique Jalane. Je ne sors pas énormément en boîte mais je sais que cela peut arriver."
L'âge moyen des victimes de cette pratique illégale s'élève à 24 ans. "C'est bien de pouvoir en parler", complète Maroi, elle aussi étudiante.
Dans 43% des cas, les auteurs sont connus de la victime et font partie du cercle familial, amical ou professionnel.
En 2022, le nombre de signalements pour soumission chimique a très fortement augmenté : près de 2.000 plaintes ou appels avaient été recensés par le centre d'addicto-vigilance de Paris (AP-HP), contre un peu plus de 700 en 2021.
Une équipe de professionnels s'est donc rendue disponible pour recevoir et réorienter les jeunes.
"Quelque soit les violences, on sait que le public étudiant est plus à risque, notamment du fait de l'éloignement parfois du domicile ou pour des raisons de précarité. Tout cela peut rendre vulnérable", note Agathe, assistante sociale à Villeurbanne dans le milieu scolaire.
À noter qu'un guide des bonnes pratiques en milieu festif a été publié pour les étudiants, il est accessible par ici !
Tout au long de l'année, les étudiants peuvent bénéficier d'un accompagnement médical et psychologique gratuit avec les professionnels du Service Santé Universitaire, sur rendez-vous.