Selon l'association, les images ont été tournées "dans l'un des plus gros élevages où sont engraissés ces agneaux, ainsi que dans un abattoir industriel où ils sont abattus", dans le Sud de la France. Elle porte plainte pour sévices graves contre l'abattoir.
75% des agneaux envoyés à l'abattoir
"Pour produire le lait qui sera transformé en roquefort, les brebis doivent donner naissance à des agneaux", explique l'association. Sur le million d'agneaux qui naissent chaque année, "seulement un quart" sont gardés sur les exploitations pour renouveler le cheptel. Les autres "sont envoyés dans des élevages intensifs pour y être engraissés, puis transportés à l'abattoir".
Des images insoutenables
Selon L214, les images tournées dans la SARL Grimal, dans l'Aveyron, montrent "des milliers d'agneaux entassés dans des bâtiments sans jamais avoir accès à l'extérieur", des agneaux "malades", certains "agonisent pendant des heures sans recevoir de soins". "Des bacs d'équarrissage sont remplis d'animaux morts".
Une partie des agneaux de cette entreprise sont abattus à l'abattoir industriel d'Arcadie Sud-Ouest, près de Rodez, où L214 a poursuivi son enquête. Ici, "un agneau est abattu toutes les 10 secondes" et "les pratiques d'abattage sont totalement défaillantes".
Les animaux "sont égorgés à vif (abattage rituel) ou, théoriquement, étourdis avant d'être saignés. L'étourdissement des agneaux se fait par électrocution, mais les mauvaises pratiques et les cadences infernales entraînent la saignée et l'accrochage d'agneaux encore totalement conscients", affirme l'association.
La filière se défend
La Confédération Générale du Roquefort ssure que le bien-être animal est respecté par sa filière, selon 20 Minutes.