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PROJET DE LOI SANITAIRE : "LES MOUTONS NE SONT PAS CEUX QUE L'ON CROIT" SELON VÉRAN

Mercredi 21 Juillet - 17:56

Santé


Olivier Veran le ministre de la Santé - © BFM TV
Le ministre de la Santé Olivier Véran s'en est pris aux anti-vaccins ce mercredi 21 juillet, tandis que le projet de loi sanitaire est débattu à l'Assemblée nationale.

"La liberté, ce n'est pas refuser un vaccin" qui "protège" : le ministre de la Santé Olivier Véran a ciblé ce mercredi 21 juillet les anti-vaccins en ouvrant les débats dans l'hémicycle sur le projet de loi qui doit étendre le pass sanitaire et impose la vaccinationobligatoire aux soignants.

L'examen s'est ouvert dans une ambiance tendue avec une kyrielle de rappels au règlement alors que plus de 1 100 amendements ont été déposés pour une séance qui s'annonce très longue.

"Les moutons ne sont pas ceux que l'on croit", a déclaré le ministre qui a rendu hommage au "pays qui tient bon", à la majorité de Français qui "ne vocifèrent pas".

"J'aimerais dire à cette majorité de Français tout mon soutien quand il se trouvera à leur table un oncle ou une tante qui vantera les mérites de la médecine ayurvédique ou de la soupe aux pissenlits pour protéger du virus", a-t-il ajouté.

"Cette majorité de Français ne se reconnaît pas dans l'indécence devenue commune par le jeu des réseaux sociaux" ou dans "la défiance érigée en principe de vie", a-t-il complété dans une féroce charge visant les anti-vaccins.

"La liberté, ce n'est ni se soustraire aux impôts, ni rouler à contresens sur l'autoroute, ni fumer au restaurant, ni refuser un vaccin qui me protège autant qu'il protège les autres", s'est exclamé le ministre.

1 100 amendements déposés


Vivement contesté dans la rue par une frange de l'opinion, le projet de loi traduit les annonces du 12 juillet d'Emmanuel Macron, de l'obligation vaccinale pour les soignants au pass sanitaire (prouvant la vaccination complète, un test négatif récent ou l'immunisation) pour l'accès aux cafés, restaurants et trains à partir de début août.

Il doit être adopté pour la fin de la semaine. Un vrai sprint législatif qui irrite les oppositions parlementaires.

LR, LFI, PS et PC ont dénoncé les conditions du débat alors que plus de 1 100 amendements ont été déposés en séance. C'est une "mascarade", a critiqué Ugo Bernalicis (LFI).

"Nous entamons une course contre-la-montre", a justifié la présidente de la commission des Lois, Yaël Braun-Pivet.

Les députés ont adopté au petit matin le texte en commission après douze heures de débat et l'examen de quelque 600 amendements.