"On va pouvoir accueillir le public dans de meilleures conditions, mais aussi permettre aux plantes de se développer comme il faut. La hauteur actuelle des serres les empêche de terminer leur croissance", explique-t-elle.
Lieu de médiation y compris pour les jeunes générations, les serres du Parc de la Tête d'Or sont aussi un refuge pour des espèces rares, voire menacées. "Autant de plantes qui peuvent disparaître avant même que l'on ait le temps de faire des recherches pour comprendre leurs bienfaits", poursuit Juliette Babin.
Un chantier à 9 millions d'euros
Les premiers travaux doivent démarrer au printemps prochain, pour une durée de deux ans. Il s'agit là d'une première phase du chantier, qui nécessite déjà un investissement de 9 millions d'euros.
L'État et la Région apportent leur contribution à hauteur de 2 millions d'euros chacun. Mais pour permettre à d'autres acteurs de contribuer, la Ville a sollicité la Fondation du Patrimoine.
Spécialisé dans la collecte de fonds pour des projets de restauration en tout genre, l'organisme a ouvert une souscription avec l'objectif de récolter un million d'euros en plus. Les particuliers comme les entreprises peuvent ainsi devenir mécènes, il suffit pour cela de se rendre sur le site dédié au projet.