Selon Le Progrès, l'individu devait embarquer lorsqu'il a été arrêté en salle d'embarquement à l'aéroport de Lyon Saint-Exupéry par les gendarmes de la compagnie de Grenoble, samedi 2 août.
Il a été placé en garde à vue à la gendarmerie de Seyssinet-Pariset, où il a passé le reste du week-end.
Le suspect avait percuté un gendarme à Saint-Égrève près de Grenoble
Les faits qui lui sont reprochés remontent à la nuit du 24 au 25 juin.
Alors qu'ils effectuaient une patrouille dans le parc de Fiancey à Saint-Égrève près de Grenoble, des gendarmes de la BGE (Brigade de gestion des événements) de Seyssinet-Pariset ont aperçu un individu circulant sans casque sur un scooter volé.
D'abord sur la voie opposée, de l'autre côté des rails du tramway, le jeune homme a fait demi-tour, puis s'est approché des militaires.
En dépit des injonctions des gendarmes, il a brusquement accéléré et a percuté de plein fouet l'un d'eux avant de prendre la fuite à pied.
Projeté au sol, le gendarme, un militaire d'une vingtaine d'années avait été pris en charge par les sapeurs-pompiers et le SAMU.
Une blessure sérieuse pour le militaire
Si les premiers examens n'avaient révélé aucune blessure grave, une IRM pratiquée quelques jours plus tard a mis en évidence une fracture du fémur avec arrachement ligamentaire.
Son ITT initiale de deux jours a été prolongée à trente jours.
Inconnu de la justice jusqu'alors, le suspect domicilié à Saint-Martin-d'Hères devait être interpellé dans les prochains jours à son domicile, mais son départ en vacances a précipité son arrestation.
Un jugement au tribunal correctionnel de Grenoble
Il devait être jugé lundi 4 août en comparution immédiate devant le tribunal correctionnel de Grenoble.
L'affaire, marquée par un refus d'obtempérer aux conséquences graves, soulève une nouvelle fois la question des violences envers les forces de l'ordre.
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