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DISCOTHÈQUES : DES AIDES SUPPLÉMENTAIRES, MAIS PAS DE RÉOUVERTURE EN VUE

Dimanche 26 Juillet - 06:00

Actualité


La discothèque l'Xses à Solaize - © Xses
C'est une nouvelle que les gérants de discothèques attendaient depuis longtemps. L'Etat va prendre en charge les frais fixes des établissements de nuit jusqu'à 15.000 euros par mois.

Ce plan de sauvetage va permettre de payer les loyers, factures d'eau et d'électricité, et autres frais pendant trois mois, au lieu de 5000 euros prévus au départ pour les entreprises menacées de faillite.

Cette annonce a été faite par Alain Griset, le ministre délégué aux PME, ce vendredi 24 juillet. A l'issue d'une réunion avec les représentants du monde de la nuit, il a également confirmé qu'il n'y avait pas de date prévue de réouverture, tant l'incertitude règne concernant la propagation de l'épidémie de coronavirus.

Et pourtant, beaucoup de gérants de discothèques s'inquiètent. Depuis quatre mois, ils n'ont pu ouvrir au public. Cédric est gérant de l'Xses à Solaize, près de Lyon. Il précise que son année 2020 est d'ores et déjà fichue. Cependant, il garde espoir.

Une réouverture avant 2021 ?


"Je peux encore patienter plusieurs mois. Mais si cette fermeture administrative va plus loin que début 2021, alors je pourrai réviser ma copie sur l'éventualité de fermer l'établissement..."

Cédric, comme beaucoup d'autres gérants de boîtes de nuit, ressent de l'injustice. D'autres établissements sont en effet autorisés à ouvrir en proposant les mêmes services. "Nous avons des confrères qui ont des bars à ambiance musicale. Ils peuvent ouvrir et font pourtant du dancing, et donc de la discothèque. C'est une incompréhension totale".

A l'issue de la réunion de ce vendredi, le Syndicat national des discothèques et lieux de loisirs a regretté que "le contenu des échanges ne réponde pas à toutes (ses) demandes". De son côté, le Comité de la filière "Nuit, lieux musicaux festifs et de vie" s'inquiète, lui, de l'exclusion des autres "activités festives encore confinées" de ce dispositif, comme les "spectacles, concerts debout, établissements de bars festifs debout, clubs et festivals", et affirme qu'il va saisir les parlementaires et le gouvernement.