Depuis le 22 janvier, c'est devenu systématique : lorsqu'une personne est testée positive, l'Assurance Maladie lui propose une visite à domicile assurée par un infirmier. Un service entièrement pris en charge.
Tester, rassurer, alerter
Si le patient accepte la visite, les infirmiers libéraux qui se trouvent dans les environs du domicile sont alertés. Ils se rendent ensuite chez le malade et commencent par ausculter les membres du foyer.
"On prend la tension, on échange sur les différents symptômes et surtout, on rappelle les gestes barrière à adopter", explique Lucien Baraza, infirmier et représentant de l'URPS en Auvergne-Rhône-Alpes (l'Union régionale des professionnels de santé).
Les professionnels peuvent aussi tester les autres personnes du foyer si cela n'est pas déjà fait et faire le point sur l'isolement qui s'impose. Plus ou moins long si le patient est contaminé par un variants du coronavirus, l'isolement n'est pas toujours possible.
"On remplit avec eux un formulaire, qui est là pour déterminer la faisabilité de l'isolement. Si le logement est exigu, s'il y a besoin d'un accompagnement social... On regarde aussi si un seul membre est négatif, voir comment, lui, peut s'isoler des autres", poursuit Lucien Baraza.
En fonction de ce diagnostic, les infirmiers peuvent faire un signalement auprès des Cellules territoriales d'appui à l'isolement (CTAI), il en existe une par département.
Depuis le mois de janvier, en lien avec les préfectures et les associations, un accompagnement matériel, social et psychologique peut être proposé.