La plupart du temps, ces femmes appellent son association Elien Rebirth pour la première fois. "On a beaucoup de victimes qu'on ne connaissait pas. Certaines nous ont appelés la veille du confinement, elles étaient terrorisées à l'idée de se retrouver avec leurs agresseurs".
Dans de nombreux cas, ce sont aussi leurs proches qui donnent l'alerte, car les victimes sont privées de téléphone, et ne peuvent pas accéder aux réseaux sociaux.
Besoin de solutions durables
Les moyens sur le terrain manquaient déjà avant le confinement. Depuis, avec la multiplication des appels, c'est encore plus compliqué.
L'association Elien Rebirth cherche des solutions durables, notamment dans la région lyonnaise, où elle doit aujourd'hui traiter de nombreux cas.
Florence Elie lance donc un appel à la générosité, en particulier pour aider une jeune femme et ses deux enfants à trouver un logement. "Son bébé de 10 mois a besoin de soins réguliers à l'hôpital, nous cherchons donc un T3 à Bron ou Saint-Priest".
L'association a aussi besoin de meubles ou de vêtements, car de nombreuses victimes quittent leur logement en urgence, sans rien emporter.