La Cour de cassation a rejeté mercredi le pourvoi de Nicolas Sarkozy dans l'affaire des écoutes formé le 17 mai 2023.
La décision de justice rend donc définitive sa condamnation à un an de prison ferme sous bracelet électronique pour corruption et trafic d'influence dans l'affaire Bismuth.
À cette peine s'ajoute également trois ans d'inéligibilité.
Nicolas Sarkozy saisit la Cour européenne des droits de l'Homme
Dans un communiqué, son avocat, Me Patrice Spinosi, a d'ores et déjà annoncé qu'il allait saisir la Cour européenne des droits de l'Homme "dans les semaines à venir".
À noter que cette action n'empêche pas que les sanctions prononcées à l'encontre de l'ancien président de la République (2007-2012) ne soient exécutées.
Pour rappel, Nicolas Sarkozy a été reconnu coupable d'avoir noué en 2014 un pacte dit "de corruption" avec le haut magistrat à la Cour de cassation Gilbert Azibert, aidé par son avocat Thierry Herzog.
L'objectif : avoir des informations et influencer sur un recours formé par l'homme politique français dans l'affaire Bettencourt. En échange, Gilbert Azibert devait profiter d'un "coup de pouce" pour un poste honorifique à Monaco.
En plus de Nicolas Sarkozy, Gilbert Azibert et Thierry Herzog ont écopé de la même peine. Ce dernier ne pourra plus porter la robe noire d'avocat pendant trois ans.