Seules les huit premières équipes participeront aux play-offs et ce sera donc terminé pour les quatre équipes les moins bien classées, dont l'ASUL, en avant-dernière position. Lyon, c'est une certitude, sera relégué la saison prochaine. Mais dans quel championnat ?
En Élite ou en National 2 ?
Le club passera-t-il du deuxième au troisième ou au quatrième niveau national ? Ce n'est pas encore joué. L'Association Sportive Universitaire Lyonnaise, créée en 1945, a été sauvé de la faillite de justesse et placé en redressement le 28 février dernier.
Seulement, le feuilleton judiciaire n'est pas terminé, puisque le club a de nouveau rendez-vous devant la justice le 28 mars, pour en savoir plus sur son avenir. En attendant, les bénévoles, les 19 salariés (10 joueurs professionnels, manager et staff) ainsi que les 400 licenciés ne baissent pas les bras, à l'image d'Illièce Turki, trésorier de l'ASUL depuis le mois de janvier :
J'ai vu des gens attachés au club, présents depuis plusieurs années, qui ont pleuré le soir du match contre Fréjus la semaine dernière. Quand on voit ça, on a qu'une envie, c'est de se battre pour eux ! Parce que ce sont des gens qui ont beaucoup apporté, que ce soit pour le volley à Lyon et le volley en France. Il n'y a aucune raison de baisser les bras maintenant. Et tant qu'on aura les moyens, on se battra jusqu'au bout. Les joueurs et le staff sont restés très pros, pourtant, ça n'a pas été une saison facile pour eux et ils ont quand même répondu présent malgré tout. Pour ça, on tient à les féliciter, parce que ce n'était pas évident et ils l'ont quand même fait.
Pour maintenir le club à flot, la Ville de Lyon et la Métropole de Lyon se sont engagés à verser 210.000 euros de subvention.
Pour regarder le match entre Saint-Jean-d'Illac et l'ASUL, le coup d'envoi est lancé ce samedi 11 mars à 20h sur LNV TV.
