A l'approche de la pandémie en Europe, les plus claustrophobes d'entre-nous redoutaient déjà des directives de confinement semblables à celles de la Chine. S'enfermer dans un petit appartement pendant des mois semble être une crainte justifiée.
Mais à l'inverse, certains commencent à se plaire dans leur quotidien, chez soi. Loin de la vie sociale, des contacts physiques et donc des potentielles transmissions du virus, ils ne veulent pas quitter leur confort de télétravail. Ces gens souffrent du syndrome de la cabane, la peur du déconfinement.
On peut donc présumer que ces mêmes personnes ont un brin d'agoraphobie en eux. Cette peur, assez commune, consiste à craindre les foules et plus généralement, les endroits où il y a beaucoup de monde.
Si certaines personnes ont peur du monde, c'est qu'en groupe on a plus de risques d'attraper des maladies. Face au coronavirus, il y a donc les asnophobes (peur de perdre l'odorat), les pyrétophobes (peur de la fièvre) et aussi les émétophobes (peur de vomir).
On termine alors par les aphenphosmophobes qui ont peur d'être touché. Si on évite les poignées de mains au maximum, ils sont eux en extrême vigilance, car si on les frôle à peine dans les couloirs, c'est la panique !
Alors pour rassurer tout le monde, respectons bien la distanciation sociale et portons bien notre masque. Tous les blemmophobes (peur d'être jugé, du regard des autres) le font déjà !
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