Dans la nuit du 21 au 22 avril, Kendji Girac a été transporté en urgence à l'hôpital après avoir été touché par balle au thorax. Une enquête avait été alors ouverte pour tentative d'homicide volontaire.
Face aux enquêteurs, Kendji Girac a affirmé avoir simulé un suicide à la suite d'une dispute avec sa compagne Soraya Miranda. Le chanteur aurait voulu, d'après son témoignage initial, empêcher cette dernière de mettre un terme à leur relation.
Dans un communiqué publié lundi 24 juin, le procureur de la République de Mont-de-Marsan a confirmé les dires du chanteur : "Il est établi que le tir a été provoqué volontairement par M. Girac lui-même" a-t-il conclu, alors que le chanteur était fortement alcoolisé et sous l'empire de stupéfiants.
Des analyses convaincantes
Cette décision fait suite aux analyses émises durant l'enquête. Une "concentration massive de poudre sur les vêtements de M. Girac, notamment sur les manches, avait été trouvée", a indiqué le procureur.
Les vêtements de son épouse contenaient exclusivement des "traces résiduelles". Le procureur a souligné que ces traces étaient "compatibles avec la présence de Soraya Miranda dans une autre pièce de la caravane, à distance du tir".
Elle avait déclaré ne pas se sentir victime de violences psychologiques à la suite de ce malheureux épisode.
La procédure est classée sans suite
"Les investigations, qui ont pu se poursuivre depuis sereinement, sont désormais achevées", a proclamé le parquet.
Le procureur explique l'acte de Kendji Girac par l'usage de drogues.
Détenant un casier judiciaire vierge, le chanteur ne sera finalement pas sanctionné pour les infractions suivantes : détention d'une arme de catégorie B et usages illicites de stupéfiants.
Un suivi sanitaire durant six mois
Kendji Girac a dû se soumettre à "des contributions citoyennes", selon le communiqué du parquet.
Le chanteur contribuera financièrement à l'association d'aide aux victimes reconnues par le ministère de la Justice. Le célèbre artiste fera également l'objet d'un suivi sanitaire pour une durée de six mois.
Le procureur a confié que "M. Girac a indiqué qu'il se soumettrait à l'ensemble de ces obligations" et il "s'est acquitté le 11 juin des contributions citoyennes mises à sa charge".