Pour endiguer le phénomène, les agents sont désormais équipés de caméras embarquées depuis ce jeudi.
21 caméras actuellement, 92 d'ici à 2022
C'est un nouvel appui pour les contrôleurs : chaque équipe disposera d'une caméra. L'un des agents assermentés sera équipé de cette dernière sur sa veste. Elle sera utilisée en cas d'agressions physiques, verbales, lors de risques particuliers ou encore à la demande de l'usager.
"Quand il y aura un problème, on va obligatoirement avertir l'usager qu'on va déclencher l'enregistrement. Au moment où l'on active la caméra, ça enregistrera 30 secondes avant, puis jusqu'à temps qu'on désactive l'enregistrement. La caméra continuera de filmer, mais elle n'enregistrera plus", détaille Pierre-François Héritier, chef de bord du réseau Keolis Lyon
En revanche, les agents ne sont pas habilités à regarder les images. Ce sont les responsables de service qui s'occuperont de trier les vidéos afin d'analyser les incidents, de faire un retour d'expérience et de mettre à disposition les images à la police en cas de besoin. Elles seront ensuite effacées par le service, 30 jours plus tard (sauf en cas d'enquête policière).
"Ces caméras-piétons vont protéger nos agents qui interviennent et vont faire baisser la tension. En cas de problème qui perdure, ça permet d'avoir des images pour la justice, afin d'arrêter ces incivilités" ajoute Bruno Bernard. À noter que 21 caméras sont actuellement opérationnelles. En 2022, il y en aura 92.
Par ailleurs, 30 nouveaux agents de sécurité privée ont renforcé le réseau TCL.