À rebours des discours alarmistes, qui réclament de travailler plus, suite à la crise du Covid-19, le dirigeant de LDLC estime que le bien-être de ses salariés est une condition indispensable pour faire progresser l'entreprise. Pour cela, le passage à la semaine de 4 jours, au lieu de 5, est un très bon moyen.
Laurent de la Clergerie dans Le Progrès
Cette décision a été prise avant la crise du Covid-19, et sera mise en place dans un contexte économique favorable : "Nous sommes une des boîtes gagnantes du Covid, l'entreprise est en suractivité". résume-t-il dans le quotidien lyonnais. Le chiffre d'affaire devrait dépasser 600 millions d'euros. L'excédent brut d'exploitation, "passé de 1,8 million d'euros l'année dernière à 15,7 millions d'euros cette année", est prévu à "33 millions d'euros en 2021".
Les syndicats applaudissent
Les négociations avec les syndicats sont prévues au début 2021, mais la CGT a déjà fait savoir qu'elle était évidemment favorable à cette évolution impulsée de manière inhabituelle par une direction d'entreprise.
Ce changement dans l'organisation du temps de travail devrait, de plus, se traduire par des embauches.