Par rapport aux années 1960, lors des premières et dernières visites humaines de la Lune, l'ESA participe cette fois-ci au programme américain qui prépare le retour de l'homme sur la Lune. Cette coopération est concrétisée avec son module de service ESM placé sous la capsule Orion de la première mission qui doit décoller prochainement, sans astronaute à bord.
Un seul des sept astronautes sur la Lune ?
Mais autre nouveauté : il y a des chances qu'un Européen ou Européenne marche pour la première fois sur la Lune. Un seul parmi les sept candidats aura ce privilège, tandis que trois autres seront sélectionnées pour le Lunar Gateway, la future station en orbite lunaire.
Pour l'instant, l'agence n'a pas encore choisi entre les Allemands Alexander Gerst et Matthias Maurer, les Italiens Luca Parmitano et Samantha Cristoforetti, le Danois Andreas Mogensen, le Britannique Tim Peake et le Français Thomas Pesquet. Lors de la présentation, Philippe Willekens, le responsable de l'ESA, n'a pas tari d'éloges à leur sujet. Ils représentent "l'équivalent de 4,5 années en orbite, et 98 heures de sorties extra-véhiculaires", a-t-il expliqué.
De son côté, Thomas Pesquet a salué l'esprit d'équipe tout en soulignant l'importance d'une telle coopération pour l'Europe spatiale. "On est tous candidats et ce qui compte c'est d'y aller en tant qu'équipe. [...] (Ce serait) quelque chose d'inspirant pour l'Europe, un signe fort", a commenté le Français.
Avec AFP