A tel point qu'aujourd'hui, près d'un cadre sur deux serait prêt à démissionner si l'accès au télétravail lui était supprimé. C'est ce qui ressort d'une enquête menée par l'Association pour l'emploi des cadres (Apec) publiée ce mardi 12 mars.
Aucun "retour en arrière n'est envisageable pour les cadres". D'ailleurs, 69% seraient mécontents en cas de réduction du télétravail.
Une pratique devenue courante
A ce jour, deux tiers des cadres interrogés télétravaillent au moins un jour par semaine, dont un quart plus de deux jours par semaine, preuve de l'essor considérable du télétravail dans cette catégorie professionnelle depuis quelques années.
Un cadre sur deux (51%) considère que le recours au télétravail n'est plus une option mais un acquis. Pour eux, rejoindre une entreprise sans accès au télétravail serait rédhibitoire.
Dans cette enquête, les cadres soulignent que le télétravail rend plus difficile l'intégration des nouveaux salariés dans l'équipe, brouille les frontières entre vie personnelle et professionnelle et entraine parfois une peur de rater des communications importantes.
Malgré tout, sept cadres sur dix jugent que le télétravail présente plus d'avantages que d'inconvénients.
