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PRÈS DE LYON : UN ADOLESCENT DE 17 ANS CONDAMNÉ POUR AVOIR TUÉ SES PARENTS 

Jeudi 13 Mars - 19:37

Faits divers


Tribunal - © pixabay / Daniel_B_photo
Une peine de 12 ans de réclusion criminelle a été prononcée ce jeudi 13 mars, à l'encontre de Valentin, cet adolescent de 17 ans jugé coupable de l'assassinat de ses parents en 2023, dans le village de Châteauvilain, en Isère.

Un adolescent de 17 ans a été condamné à 12 ans de prison ferme ce jeudi, au tribunal pour enfants de Bourgoin-Jallieu, en Isère.

Une nouvelle accueillie avec soulagement par les parties civiles et considérée comme"conforme aux faits" par la défense.

L'avocat du jeune homme, Gautier Abram, a salué la prise en compte de l'état mental de son client au moment des faits.

"En réalité, il n'était pas lui-même au moment des faits", a-t-il expliqué, précisant que Valentin ne ferait pas appel.

Cette peine est assortie d'un suivi socio-judiciaire de sept ans, une sanction légèrement inférieure aux réquisitions du parquet, qui réclamait 13 ans de réclusion.

Un procès à huis clos à Bourgoin-Jallieu



Le procès s'est déroulé sur trois jours à huis clos, en présence des proches de la famille, notamment le frère de Valentin, ses deux demi-sœurs, un oncle paternel et sa grand-mère maternelle. Maître Arcadio, avocat de l'oncle de l'adolescent, a estimé qu'il s'agissait d'une "belle justice rendue avec calme et équilibre"

Nuit d'horreur à Châteauvilain



Dans la nuit du 26 au 27 novembre 2023, Valentin, alors âgé de 15 ans, avait abattu ses parents avec une carabine, avant d'incendier leur maison et de prendre la fuite avec leur véhicule. Interpellé six jours plus tard à Montpellier, il tentait alors de rejoindre l'Espagne.

Au cours de l'enquête, Valentin a reconnu avoir prémédité son geste, expliquant qu'il souhaitait "changer de vie". Lors de son audience, il a fait part d'une grande souffrance psychique, évaluée à "9 sur une échelle de 10", avant d'exprimer aujourd'hui des remords profonds.

Les experts ont relevé chez lui un trouble autistique accompagné d'une dépression avec des symptômes psychotiques.

Valentin et sa mère souffraient également de problèmes de santé, qu'ils imputaient à la maladie de Lyme.

Une décision perçue comme une "justice restauratrice"



Malgré l'horreur du drame, la famille du jeune homme espère aujourd'hui un avenir plus apaisé.

L'avocate de sa grand-mère, Sophie Jonquet, a plaidé pour une "justice restauratrice", insistant sur la nécessité d'une réconciliation familiale.

Elle a confié que sa cliente était satisfaite du verdict, qui ouvre la voie à une reconstruction à long terme.