PERTURBATIONS DANS LES TGV LE SOIR DU RÉVEILLON : ON EN SAIT PLUS

Le conducteur a choisi de mettre fin à ses jours en sautant de son train alors qu'il était en marche, a précisé la SNCF. Dès qu'il a quitté son poste, les systèmes automatiques de sécurité se sont activés. Le train s'est arrêté immédiatement, garantissant la sécurité des passagers.

"La sécurité des voyageurs n'a jamais été compromise", a insisté la compagnie ferroviaire. Philippe Tabarot, ministre des Transports, a également souligné que "les dispositifs de sécurité ont parfaitement fonctionné".

L'incident s'est produit vers 20 heures, sur la commune de Crisenoy, en Seine-et-Marne. "Quelques kilomètres avant l'arrêt du train, le conducteur avait probablement décidé de mettre fin à ses jours", a précisé le ministre.


Ce drame a entraîné des retards significatifs sur la LGV Sud-Est. Une dizaine de TGV au départ ou à l'arrivée de la Gare de Lyon ont été touchés, provoquant des retards allant jusqu'à cinq heures. En ce soir de fête, plusieurs milliers de passagers ont vu leurs plans bouleversés.

Face à l'afflux massif de voyageurs dans les gares, le plan Pégase – destiné à gérer les situations exceptionnelles – a été activé. Il a permis de contenir la situation jusqu'à son levée à 3 heures du matin.


Le conducteur, originaire du secteur de Saint-Étienne, était considéré comme un professionnel expérimenté et estimé par ses collègues. La SNCF a exprimé sa profonde tristesse, évoquant un "terrible drame" qui plonge la famille cheminote dans le deuil en ce jour de Noël.




Une enquête judiciaire a été ouverte pour rechercher les causes de la mort. La compagnie ferroviaire a également annoncé une enquête interne et extérieure sur les procédures de sécurité.

Ce drame inédit soulève des questions sur les conditions de travail des conducteurs de train, mais également sur les dispositifs d'accompagnement psychologique dans un secteur où la sécurité des passagers repose en grande partie sur la vigilance des personnels.