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LYON : SECOURISTES BÉNÉVOLES, ILS REVIENNENT DE LEUR MISSION EN ESPAGNE

Mercredi 6 Novembre - 05:50

Société


Les bénévoles du GISP sur place, en Espagne. - © Facebook - GISP Asso
Secourir les blessés, nettoyer les rues, surveiller les cours d'eau... Les bénévoles lyonnais du GISP font le point sur leur mission dans le sud de Valence, en Espagne.

Partis vendredi dernier, les secouristes de l'association humanitaire GISP sont de retour à Lyon.

Ils ont passé trois jours dans le sud de Valence, en Espagne. La ville de Picanya, comme tant d'autres, a été complètement ravagée par les inondations terribles qui ont touché la région espagnole la semaine dernière.

Yann Badra, président du GISP, raconte à notre micro "les voitures empilées les unes sur les autres comme des millefeuilles" mais aussi le profond soulagement des sinistrés.

"Avant, les inondations étaient beaucoup plus lentes"


"À peine arrivés, à peine le camion déchargé, les gens venaient vers nous pour échanger, explique le bénévole. La dernière nuit qu'on a passé sur place, on s'est installé près d'un cours d'eau car de nouvelles alertes avaient été lancées. Jusque très tard dans la nuit, ils venaient nous voir, nous apporter du café. Comme une manière de nous dire merci", poursuit Yann Badra.

Certaines zones ne sont toujours pas accessibles, à part pour les secours. Le long des routes, coupées aux voitures, les habitants circulent à pied pour aller aider dans les villages.

Avec six années d'expériences en zones de catastrophes, les bénévoles du GISP en ont vu. Mais Yann Badra note une différence :

"Avant, les inondations étaient beaucoup plus lentes. Elles mettaient du temps à arriver, on avait le temps d'alerter la population. Ce n'est plus le cas. Certains habitants ont à peine reçu l'alerte qu'ils avaient déjà l'eau aux genoux."

Le GISP ne sait pas encore s'il pourra de nouveau se rendre en Espagne. Car ces missions ont un coût. Une cagnotte est toujours en ligne pour épauler les bénévoles.

"Sans eux, sans les dons, rien ne serait possible", conclut Yann Badra.


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