"Ce qu'on sait à date, c'est que le virus paraît plus contagieux effectivement chez les enfants. C'est ce qu'on voit en Angleterre. Sans que l'on ait plus de cas graves, en tous cas proportionnellement", a-t-il toutefois précisé.
Fermeture des écoles ?
Il a expliqué que le gouvernement surveille "étroitement" ce variant, et que "si la situation devait évoluer et que nous avions une augmentation de la part du variant (...) anglais, nous pourrions nous poser des questions" sur une éventuelle fermeture des écoles. "Mais à ce stade, la Société française de pédiatrie a été très claire à ce sujet mercredi matin en appelant à maintenir ouvertes les écoles", a souligné le ministre.
Le professeur Jean-François Delfraissy, président du Conseil scientifique, avait défendu mercredi cette "surveillance de type dépistage ciblé au niveau des écoles et des enseignants" pour "se rendre compte du pourcentage que représente le mutant anglais".
"On pense que les données anglaises sur la pénétration du mutant anglais dans les écoles ne sont pas suffisamment claires pour nous pousser à fermer les écoles en France", a-t-il expliqué, en soulignant que ce mutant "n'est pas plus grave chez les enfants".
"Il faut pouvoir dépister très vite"
Les écoles doivent rester ouvertes avec "un certain nombre de mesures de surveillance beaucoup plus strictes que jusqu'à maintenant": "il faut pouvoir dépister très vite les cas et identifier très vite s'il s'agit d'un mutant anglais ou pas", afin de "prendre une décision très rapide de fermeture de classe voire de collège si nécessaire".
Le Premier ministre Jean Castex avait expliqué le 7 janvier qu'il faudrait "vraiment que la situation sanitaire soit gravissime pour fermer des écoles" car les conséquences sont "absolument dramatiques".