L'observatoire se base sur l'appréciation de deux phénomènes : la quantité de polluants émis, mais aussi la météo, qui a un impact significatif sur la qualité de l'air que l'on respire.
Plusieurs polluants en baisse
Ainsi, pour le premier phénomène, ATMO confirme une baisse d'émission pour trois polluants : le dioxyde d'azote, émis par le trafic routier, affiche une baisse de 50% par rapport à l'année 2007. Le dépassement réglementaire persiste néanmoins dans l'agglomération lyonnaise, aux abords du périphérique.
Une diminution s'observe aussi pour les particules PM10 (-49%) et PM2,5 (-64%).
En revanche, l'ozone est de plus en plus présent dans l'atmosphère : +20% d'après les derniers chiffres. Ce polluant, qui n'est émis ni par les voitures, l'industrie ou le chauffage, se forme en quantité à partir de polluants déjà présents dans l'air quand il fait beau et chaud.
C'est là qu'intervient le deuxième phénomène, la météo. Avec une année 2023 marquée par un été et un automne particulièrement chaud.
"Les phénomènes météorologiques observés en 2023 et en lien avec le changement climatique de plus en plus prégnant sur le territoire de la région, ont donc un impact certain sur la formation de ce polluant", précisent les équipes d'ATMO.
40.000 décès pourraient être évités chaque année
Pour rappel, en France, de l'ordre de 40.000 décès pourraient être évités chaque année grâce à une réduction de la pollution de l'air. D'où l'importance de maintenir les efforts engagés pour réduire ce phénomène...
Les seuils recommandés par l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) sont régulièrement dépassés dans la région.
À noter que les instances européennes sont sur le point de voter une nouvelle directive sur la qualité de l'air… Un nouvel abaissement des seuils réglementaires doit justement être validé.
