Mais l'association, après deux années de réorganisation interne qui ont freiné son activité, espère repartir de l'avant pour cette nouvelle décennie en train de s'ouvrir.
Bilan mitigé pour la Gonette, mais l'aventure continue
Dix ans après la création de la première locale lyonnaise, le bilan est mitigé, mais le réseau a tenu malgré les secousses, selon Lolita Boucher, chargée de la gestion administrative et financière de l'association :
"On a toujours un niveau d'adhésion stable, avec très peu de départs, qui sont souvent dus à des déménagements. Le taux de ré-adhésion est très bon, mais on aimerait passer à l'étape supérieure. L'intérêt est qu'il y ait beaucoup de Gonettes qui circulent, pour multiplier son impact sur le territoire. Pour ça, il nous faut plus d'adhérents, utilisateurs et professionnels."
La Gonette rassemble près d'un millier d'utilisateurs
L'épicerie “L'Essentielle” dans le troisième arrondissement de Lyon, fait partie des plus de 300 commerces partenaires. Sa gérante, Carole Petitjean, accepte cette monnaie depuis plusieurs années :
"On a ouvert il y a quatre ans et on a accepté la Gonette au bout d'un mois d'existence, parce que c'était une demande des clients. On a des paiements tous les jours en Gonette. Par rapport au début, il y a quand même eu une évolution, le temps que les gens connaissent. On n'est pas dans un quartier où énormément de commerces les acceptent, donc au début, les gens étaient un peu frileux. Maintenant, il y a une certaine stabilité."
Une Gonette = un euro, en liquide ou en monnaie dématérialisée. Comme pour toutes les monnaies locales, cet argent ne pourra pas finir à la banque ni sortir du territoire lyonnais.
La Gonette vise désormais plus haut : elle espère atteindre les 400 commerces partenaires et 1.500 utilisateurs.


