Objectif : permettre d'ouvrir plus de lits pour la prise en charge de patients Covid.
Pourtant, un effort considérable a déjà été fait, puisque 852 lits sont désormais ouverts en réanimation, soit 296 de plus qu'avant la pandémie. Une première étape de déprogrammation avait déjà été engagée, notamment dans le Rhône, l'Isère et la Loire.
Des déprogrammations avant vendredi midi
Mais cela risque de ne pas suffire. Plus de 95% des lits de réanimation sont occupés dans notre région. Et les indicateurs n'incitent pas à l'optimisme.
Le taux d'incidence atteint près de 400 cas pour 100.000 habitants, le taux de positivité dépasse les 8% pour l'ensemble de la région. Les départements les plus touchés restent le Rhône et la Loire, mais la situation se dégrade aussi dans l'Ain, l'Isère et la Savoie.
Pour l'ARS, il va falloir aller très vite, les établissements de santé n'ont que jusqu'à vendredi midi pour s'organiser. Les opérations non urgentes seront donc déprogrammées pour au moins deux semaines, c'est-à-dire jusqu'au 23 avril, et une réévaluation de la situation sera effectuée régulièrement pour adapter ou non ces dispositions.
Les ressources ainsi libérées seront mises à disposition des établissements autorisés à la réanimation ou à la surveillance continue, pour augmenter la capacité de lits de soins critiques.