L'homme, qui est aussi le directeur salarié de l'antenne de la FFSS de Sassenage, commune limitrophe de Grenoble, "a été placé sous contrôle judiciaire (...) avec l'interdiction d'entrer en contact avec les victimes et d'exercer toute activité en lien avec le secourisme ou impliquant un contact avec les mineurs", a ajouté Mme Nainani sans apporter plus de précisions sur les plaignantes.
Il a reconnu les faits
Le prévenu, né en 1959, sera entendu "ultérieurement par le juge d'instruction sur le fond du dossier, ainsi que les plaignantes", a fait savoir la procureur adjointe.
Selon le parquet, "il a reconnu les faits durant sa garde à vue mais reste présumé innocent".
Son avocat a en revanche déclaré à l'AFP que s'il s'est "expliqué sur les faits en garde à vue, l'interprétation que l'on a (de ces faits, ndlr) n'est pas la même que les victimes".
"Le dossier est assez volumineux, on a demandé un délai pour préparer la défense", a dit Me Emmanuel Decombard, soulignant qu'il "a été décidé qu'il méritait un contrôle judiciaire et non pas une incarcération".
"Les faits allégués sont très anciens. Ce qui pose beaucoup de questions: pourquoi les prétendues victimes auraient attendu aussi longtemps pour déposer plainte? On est à plus de 10 ans", a ajouté Me Decombard.
Par ailleurs, l'avocat s'est insurgé contre la suspension de son client de ses fonctions "unilatéralement par son employeur alors qu'il était en garde à vue, sans même l'avoir convoqué et entendu".
Contactée, la FFSS n'était pas joignable dans l'immédiat.