Il ne s'était pas présenté devant la cour d'assises de la Loire
Il avait été condamné pour le viol d'une octogénaire, en 2009 à Saint-Étienne. François di Pasquali, dont l'ADN a été retrouvé chez la victime, n'avait pu être identifié qu'en avril 2012 lors d'un prélèvement effectué après son arrestation pour des violences contre sa compagne de l'époque, qu'il avait tenté d'écraser avec son véhicule. Incarcéré puis remis en liberté avant son procès, il ne s'était pas présenté devant la cour d'assises de la Loire en 2016 qui l'avait condamné par défaut à 10 ans de réclusion criminelle.
Les surveillances ont néanmoins permis de déterminer que le fugitif s'était mis en couple avec une femme d'origine espagnole. Après avoir recueilli suffisamment d'informations, une grande opération de perquisitions simultanées chez ses proches a été lancée ce mercredi matin dans la région de Saint-Étienne. Chez l'un d'eux, les policiers ont découvert un indice leur permettant de localiser François di Pasquali dans la banlieue de Barcelone.
Alertée, la police espagnole a pu l'interpeller dans la soirée en possession d'un faux passeport italien, avant qu'il ne dévoile sa véritable identité. L'homme doit désormais être présenté à la justice espagnole en vue de sa remise à la France en vertu du mandat d'arrêt européen. À son retour, il devra être rejugé pour les faits de viol.