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EDF : NOUVELLE JOURNÉE DE MOBILISATION À L'APPEL DES SYNDICATS

Mardi 19 Janvier - 07:35

Actualité


Une ligne à haute-tension
Terrasser Hercule: c'est l'ambition des syndicats d'EDF, qui repartent mardi au combat avec une quatrième journée de mobilisation en deux mois contre le très contesté projet de scission de l'électricien, perçu comme un "démantèlement" du géant de l'énergie.

Un mois sans action n'a pas entamé le front commun de l'interfédérale CGT, CFE-CGC, CFDT, FO.

Ils espèrent ainsi réitérer le succès des trois premiers appels, qui avaient fortement mobilisé: 31,56% de grévistes sur l'ensemble des salariés du groupe le 26 novembre, 32,4% le 10 décembre et 28,61% le 17.

Des rassemblements sont prévus à Saint-Étienne (Loire) et à Villeurbanne (Rhône) ce mardi.

Ce sera également une bonne répétition générale avant la journée du 26, où le secteur de l'énergie dans son ensemble est appelé à faire grève, comme ce fut le cas en novembre et décembre.

Mardi dernier, les patrons des confédérations CFDT, CGT, FO et CFE-CGC ont pris la plume pour presser le président Emmanuel Macron "d'entendre et de mesurer cette très forte mobilisation sociale en renonçant au projet Hercule", qualifié de "désintégration" de l'énergéticien.

Inquiétude pour les factures des usagers


Un "démantèlement", dénoncent-ils au sujet de ce projet qui pourrait se traduire par une scission de l'électricien en trois entités: une entreprise publique (EDF bleu) pour les centrales nucléaires, une autre (EDF vert) cotée en Bourse pour la distribution d'électricité et les énergies renouvelables, et une troisième (EDF azur) qui coifferait les barrages hydroélectriques.

"Mener une action de service public en ayant 35% de capitaux privés, je ne crois pas que ce soit possible", estime Sébastien Menesplier, secrétaire fédéral de la CGT Mines Energies, au sujet d'EDF vert.

"L'énergie, c'est un bien commun, un bien de première nécessité. Ca nécessite de la sortir de la concurrence", ajoute-t-il, se disant "inquiet des conséquences que ça aura sur les factures des usagers".

Pas de quoi infléchir, cependant, la position du gouvernement, qui avait commandé ce projet à Jean-Bernard Lévy. "Aujourd'hui, EDF va dans le mur si nous ne sommes pas capables de lui donner les moyens d'investir", a déclaré Bruno Le Maire mardi lors de ses voeux à la presse.

"Ma responsabilité de ministre de l'Economie et des Finances, c'est de donner à EDF (...) les moyens de se développer et de rester l'une des plus grandes entreprises énergéticiennes de la planète. C'est ça, l'objectif", a-t-il insisté, démentant toute volonté de "démantèlement".


Les Français seront-ils amenés à s'exprimer directement ? La cheffe des députés PS, Valérie Rabault, a annoncé son intention de déposer une proposition de référendum d'initiative partagée (RIP) contre le projet Hercule. Qui, pour voir le jour, devra surmonter autant d'obstacles que le demi-dieu auquel il doit son nom.

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