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CONFLIT EN UKRAINE : CE QU'IL FAUT RETENIR DE L'ALLOCUTION D'EMMANUEL MACRON

Jeudi 6 Mars - 07:50

Politique


Le président de la République, Emmanuel Macron - © X - Emmanuel Macron
Le président de la République, Emmanuel Macron, s'est adressé aux Français, ce mercredi 5 mars, pour évoquer la guerre en Ukraine, la "menace russe" et les "investissements supplémentaires" à prévoir.

"Face à ce monde de dangers, rester spectateur serait une folie". Emmanuel Macron s'est exprimé face aux Français, ce mercredi 5 mars, lors d'une allocution d'une quinzaine de minutes pour évoquer la situation en Ukraine.

Quelques jours après une altercation spectaculaire entre le président américain Donald Trump et son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky, puis l'annonce, ce lundi, du gel de l'aide militaire américaine à Kiev, le chef de l'État a prévenu qu'il faudra "des réformes, des choix, du courage" dans cette "nouvelle ère" qui s'ouvre.



"La patrie a besoin de vous et de votre engagement"


Renforcer les armées signifiera faire des "investissements supplémentaires qui sont désormais devenus indispensables", mais "sans que les impôts ne soient augmentés", a-t-il promis.

Emmanuel Macron a ainsi appelé la classe politique et les partenaires sociaux à proposer des "solutions de demain" qui "ne pourront être les habitudes d'hier". Alors que la France devra produire plus d'armes et de munitions, il a également confié vouloir réunir "les industriels du secteur dans les prochains jours".

Avant cela, un sommet européen est prévu ce jeudi à Bruxelles. Le chef de l'État s'est réjoui de voir l'Union européenne franchir "des pas décisifs" pour investir des centaines de milliards d'euros dans la défense européenne, en prenant des décisions que "la France proposait depuis plusieurs années".



"Je veux croire que les États-Unis resteront à nos côtés. Mais il nous faut être prêts si tel n'était pas le cas", a expliqué Emmanuel Macron, décrivant une "menace russe" qui "nous touche" avec une "agressivité" qui "ne semble pas connaître de frontières".





Un débat sur le partage de la dissuasion nucléaire


Le président français a aussi annoncé une réunion la semaine prochaine à Paris des "chefs d'état-major des pays qui souhaitent prendre leurs responsabilités" pour garantir une future paix en Ukraine, y compris, "peut-être, par le déploiement de forces européennes".

S'il a confirmé vouloir "ouvrir le débat stratégique sur la protection par notre dissuasion de nos alliés du continent européen", il a assuré que la décision d'engager l'arme nucléaire "a toujours été et restera entre les mains du président de la République".


Enfin, Emmanuel Macron s'est également adressé à Donald Trump, espérant encore "dissuader" le président américain de mettre à exécution sa menace de "tarifs douaniers sur les marchandises européennes", "décision incompréhensible tant pour l'économie américaine que pour la nôtre".