À l'occasion de la présentation de ses vœux à la presse, le Président Christophe Guilloteau est revenu sur les principaux dossiers qui marqueront l'année.
Deux nouveaux collèges
On pourrait même parler de trois nouveaux établissements, si l'on compte la restructuration en cours du collège Maurice Utrillo à Limas. Deux nouveaux établissements verront le jour cette année : le collège Jean d'Ormesson à Genas et le collège Jacques Chirac à Limas.
L'aboutissement du plan Collèges Neufs initiés il y a plusieurs années, pour répondre au besoin croissant dans le Secondaire.
À noter aussi, le lancement du projet d'internat, qui sera aménagé au collège du Mont Saint-Rigaud à Monsols (Deux-Grosnes). Il s'agit du tout premier internat public du Rhône, qui aura une capacité de 48 places.
Des collégiens qui ne bénéficient pas d'un accueil familial convenable pour étudier pourront ainsi profiter d'un encadrement adapté. Les travaux doivent commencer l'été prochain, pour une livraison espérée en 2026.
Quoi de neuf sur les routes ?
Côté travaux, la déviation de la RD 109 est toujours en cours à Belleville-en-Beaujolais. Les premiers travaux de rénovation vont démarrer sur le pont de Condrieu, entre le Rhône et l'Isère, pour un chantier qui sera réalisé au long cours. La fin des travaux n'est pas attendue avant 2030, avec là aussi toute une série d'étapes.
Après Chaponost, Villefranche et Amplepuis, une nouvelle Maison du Rhône est en construction à Genas, elle sera inaugurée en septembre. Un point d'accueil en plus sur le territoire pour gérer les démarches liées à l'enfance, au handicap ou encore à l'emploi.
On peut aussi rappeler le début du chantier de réhabilitation du marché couvert de Villefranche-sur-Saône, mi-novembre. Les travaux doivent durer un an, les clients seront accueillis à l'extérieur pendant le chantier.
Serrer encore la ceinture
Quant aux travaux de modernisation du musée de Saint-Romain-en-Gal, le chantier a été revu pour des raisons budgétaires.
La situation économique du Département reste complexe, même si des économies ont déjà été faites sur la masse salariale des agents. Depuis 2015, une cinquantaine de postes ont ainsi été supprimés.
"Ce sont des départs en retraite qui ne sont pas remplacés, par exemple, indiquait Christophe Guilloteau. On réduit le train de vie de la maison... Mais on ne touche pas aux dépenses du social, des routes ou des collèges."