"Nous sommes dans l'impossibilité de faire les marchés, les porte-à-porte, les réunions dans les restaurants. Autant de choses essentielles pour un petit mouvement comme le mien", explique à l'AFP Gerbert Rambaud, qui affirme avoir pris sa décision "en accord" avec Nicolas Dupont-Aignan, le président de Debout la France.
Contrainte du couvre-feu
Gerbert Rambaud pointe également le maintien du couvre-feu jusqu'aux élections régionales prévues les 20 et 27 juin prochain comme un frein à la campagne, en limitant la capacité à rencontrer les électeurs.
"Il faut près de sept heures de voiture pour relier le sud du Cantal à la frontière suisse. Avec des horaires contraints, cela devient impossible", affirme cet avocat de profession.
3% d'intention de vote
Crédité de 3% des intentions de vote dans un sondage Ipsos et Sopra Steriapour France Télévisions et Radio France diffusé ce mardi matin, le vice-président de DLF estime qu'"avec une campagne de terrain, il y avait une vraie chance de dépasser les 5%".
"Je n'envisage pas de donner de consignes de vote pour l'instant", poursuit-il, en écartant par ailleurs l'idée de rejoindre une liste conduite par le président région sortant, le LR Laurent Wauquiez.
"Il a refusé de s'engager à ne pas faire alliance avec LREM à un moment", affirme-t-il.