Un équilibre économique difficile à trouver
À partir du 15 août 2020, les événements culturels pourront, sur autorisation des préfets, accueillir plus de 5000 personnes. À compter du 1er septembre, il n'y aura plus de limitation de la jauge, et les autorisations ne seront plus nécessaires.
Mais il faudra respecter "certaines conditions sanitaires" selon le ministère. Et pour les concerts la règle est claire : les spectateurs devront tous être assis, avec des sièges libres entre les groupes de spectateurs.
Un coup dur pour la Coopérative de Mai, à Clermont-Ferrand. "La grande salle, c'est 1500 places, explique son directeur Didier Veillault. Assis, c'est 800 personnes, donc avec la distanciation, la jauge va être réduite à 300 ou 400 personnes. Les gros concerts, ça ne va pas être possible. Économiquement, c'est impossible de faire un concert prévu pour plus de 1000 personnes pour 400 personnes".
Tous les styles ne s'y prêtent pas
Sans compter qu'on a du mal à imaginer certains artistes se produire devant un public assis et masqué. "Dionysos c'était quasiment complet, je ne suis pas certain qu'ils aient envie de faire leur concert devant une salle assise et respectant les distanciations" reconnaît Didier Veillault, qui évoque aussi la Nuit du métal, qu'il s'imagine mal organiser dans ces conditions.
"On va organiser des événements, parce qu'on a envie de faire revenir le public dans notre salle, mais pour certains genres musicaux, ça va être très très compliqué", ajoute le directeur de la Coopérative de Mai.