Des cellules d'urgence médico-psychologique sont mises en place après les inondations qui ont tout détruit la semaine dernière dans la vallée du Gier et dans le Pilat : du matériel, des meubles, des véhicules. Et des souvenirs.
"Il y a des symptômes à surveiller"
Des soignants en santé mentale vont ouvrir des espaces d'expression et offrir une oreille attentive, ce mercredi, au CCAS de Rive-de-Gier et à la mairie de Pélussin.
Sandrine Vitrey-Chometon est infirmière en pôle psychiatrie au CHU de Saint-Étienne et sera mobilisée ce mercredi à Rive de Gier.
Objectif : aider les sinistrés à "mettre des mots sur ce qu'ils ressentent" et à reconnaître les symptômes "à surveiller", notamment les moments d'angoisse qui peuvent survenir dans la journée.
"La première intention, c'est d'essayer d'apaiser le ressenti, de les aider à mettre des mots sur ce qu'ils ressentent. Souvent, quand on dit qu'on est choqué, on ressent des émotions tellement fortes, on est tellement submergé, qu'on a du mal à faire la part des choses. Donc l'idée, c'est de pouvoir les aider à reprendre un peu pied avec la réalité, c'est important".
Par ailleurs, le SAMU de Lyon peut également vous accompagner et vous recevoir ce mercredi 23 octobre entre 9h30 et 16h30 au tiers-lieu de santé de Givors (Pôle Santé - 1 quai des Martyrs).
Vous retrouvez plus d'infos sur le site de la mairie de Givors.
