On en oublierait presque les autres virus tout aussi dangereux, classés par l'OMS comme "menaces pandémiques potentielles". Pour anticiper leur apparition, la recherche est donc cruciale.
Observer les virus émergents pour mieux les arrêter
"Plus on les connait, plus on sait comment leur mettre des bâtons dans les roues. Finalement, on pose les bases pour ensuite développer des médicaments", explique Anja Böckmann.
Spécialisée dans l'étude des virus émergents, la scientifique lyonnaise a récemment été récompensée par le prix Impulscience de la Fondation Bettencourt Schueller.
Une somme de 2,3 millions d'euros est accordée à l'équipe de chercheurs qui vont pouvoir accélérer leurs travaux sur les cinq prochaines années.
Nouveaux équipements, modernisation du laboratoire, postes supplémentaires… Un coup de pouce plus que bienvenu.
"Trouver des financements, c'est évidemment essentiel. Cet accompagnement, c'est un souffle immense pour nous, poursuit Anja Böckmann, qui travaille en particulier sur le virus responsable de la fièvre hémorragique de Crimée-Congo. Cette maladie se transmet par les tiques, qui progressent du sud vers le nord en raison du réchauffement climatique."
En bout de chaîne, le travail des chercheurs contribue à mieux préparer la société face aux menaces infectieuses… Qui demeurent encore bien présentes.
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