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14 JUILLET : CE QU'IL FAUT RETENIR DE L'INTERVIEW D'EMMANUEL MACRON

Mardi 14 Juillet - 12:58

Actualité


Emmanuel Macron. - © Facebook
Le chef de l'État a pris la parole ce mardi 14 juillet pour évoquer notamment son programme pour les prochains mois.

L'interview menée par Léa Salamé et Gilles Bouleau s'est terminée un peu après 14h30.

"Il y a encore de la discrimination dans notre pays"


"Il y a encore de la discrimination dans notre pays." Pour le contrôle au faciès, "nous allons tout reprendre" en généralisant les caméras-piétons portées dans chaque brigade de police d'ici la fin du quinquennat.

Emmanuel Macron veut "à nouveau produire dans nos régions" et faire de la France "une grande nation industrielle grâce à l'écologie" en aidant les entreprises à investir dans ce domaine. Il souhaite aussi "redévelopper le fret ferroviaire et les trains de nuit."

Concernant le volet écologique, "une prime pour rénover son logement a été mise en place", assure le chef de l'État. De plus, "800.000 Français ont changé de véhicule". Il évoque aussi la rénovation future des bâtiments, comme les écoles et les EHPAD.

"La priorité de la rentrée prochaine, c'est l'emploi". Emmanuel Macron ajoute qu'on "ne résout pas une crise comme celle-ci en augmentant les impôts. [...] Nous n'allons pas supprimer l'ISF".

L'ensemble des partenaires sociaux sera réuni par Jean Castex d'ici vendredi "pour mettre tous les sujets sur la table. [...] Un calendrier pertinent sera défini".

La réforme des retraites est également évoquée lors de l'entretien. Le président parle de "réforme juste" et veut la remettre "à la discussion et à la concertation."

Entre 800.000 et un million de chômeurs au printemps 2021


Pour assurer les emplois, le président de la République veut injecter "30 milliards d'euros pour compléter les salaires, financer les formations".

Le gouvernement va mettre en place un "dispositif exceptionnel d'exonération des charges pour les jeunes" afin de favoriser l'embauche de salariés à "faibles qualifications, jusqu'à 1,6 Smic". Ce dispositif, destiné à faire de la jeunesse "la priorité de cette relance", est "exceptionnel parce qu'il durera un à deux ans"

Au sujet de l'économie, "nous allons avoir une hausse du chômage massive". En reprenant les chiffres de plusieurs instituts, "il y aura entre 800.000 et un million de chômeurs à l'horizon du printemps 2021."

'Si on demande au salarié de faire un effort, il faut que l'actionnaire en fasse aussi".

Par rapport à un hypothétique reconfinement, Emmanuel Macron "ne veut pas de cela à nouveau pour le pays". Des mesures locales pourraient être mises en place.

"Masque obligatoire dans tous les lieux publics clos"


Il recommande "à tous nos concitoyens de porter le masque au maximum quand ils sont dehors".

Le chef de l'État revient sur l'épidémie de coronavirus : "Nous sommes sortis du premier pic. [...] Nous avons des résultats car nous avons réussi à endiguer le virus et retrouver une vie presque normale. [...] Les Français peuvent être fiers d'eux. [...] Nous avons des incertitudes. [...] Nous avons des signes que ça repart quand même un peu".

Pour le président de la République, il faut continuer d'appliquer ces gestes barrières. Il veut rendre le masque obligatoire dans tous les lieux publics clos d'ici le 1er août.

"La cause féministe, je la partage. J'en ai fait un fil rouge de ce quinquennat."

Concernant la nomination de Jean Castex au poste de Premier ministre et du virage à droite de sa politique considéré par certains, Emmanuel Macron parle de "dépassement politique", en ajoutant que "quatorze personnalités ont eu des mandats politiques à gauche".

"Une page de la vie politique se tourne"


Suite au départ d'Edouard Philippe, le président de la République parle d'une "page de la vie politique qui se tourne".

Emmanuel Macron souhaite "passer davantage par le dialogue social".

"Nous avons lancé une très grande réforme de la santé, avant même la crise. [...] Ce pour quoi je me suis engagé en politique, c'est pour rendre une France plus forte et plus indépendante."

"On n'a pas été assez vite"


Le chef de l'État assure que "les critiques, même si je peux considérer qu'elles sont injustes, sont normales". Mais "la haine n'est pas acceptable en démocratie."

"Nous n'avons pas produit assez de résultats, parce qu'on n'a pas été assez vite."

Après avoir assisté ce mardi matin à Paris au mini-défilé confiné à la Concorde à l'occasion du 14 juillet, Emmanuel Macron a débuté par cette formule : "Ce 14 juillet est un peu particulier.".

C'était la première interview en direct du Président de la République depuis son unique conférence de presse du 25 avril 2019.

►France

14 juillet : Emmanuel Macron prendra la parole depuis l'Élysée

Le chef de l'État évoquera notamment son programme...


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