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TOUR DE FRANCE : SOUPÇONS DE DOPAGE CHEZ ARKÉA-SAMSIC

Mardi 22 Septembre - 07:53

Sport


Le podium du Tour de France - © Twitter - Ville de Bourg-en-Bresse
Une enquête visant des membres de l'équipe française Arkéa-Samsic a été ouverte. Deux personnes ont été placées en garde à vue.

Le peloton rattrapé par ses vieux démons.

Quelques heures seulement après l'épilogue de la Grande Boucle, les soupçons de dopage refont surface.

Au cours de cette enquête dirigée par le parquet de Marseille au titre du pôle santé publique et visant "une petite partie des coureurs" de l'équipe, ont été découverts "de nombreux produits de santé dont des médicaments dans leurs affaires personnelles, mais également et surtout une méthode pouvant être qualifiée de dopante", a précisé la procureure de Marseille, Dominique Laurens.

Un médecin et un kiné en garde à vue ?


Deux gardes à vue étaient en cours lundi, dans l'entourage d'un coureur, a ajouté la magistrate, sans préciser l'identité des personnes entendues par les enquêteurs. Selon Le Parisien, il s'agit d'un médecin et d'un kinésithérapeute.

Le manager général de l'équipe bretonne Emmanuel Hubert a déclaré "bien évidemment soutenir (ses) coureurs. Mais s'il s'avérait qu'à l'issue de l'enquête en cours, des éléments venaient confirmer la véracité de pratiques de dopage, l'équipe se désolidariserait immédiatement de tels actes et prendrait sans attendre les mesures qui s'imposent pour mettre fin aux liens pouvant les unir avec des méthodes inacceptables et toujours combattues".

Selon une source proche du dossier, la perquisition menée par l'OCLAESP, mercredi à Méribel, a visé plusieurs coureurs de l'équipe, dont le Colombien Dayer Quintana, le frère de Nairo, et des membres de l'équipe médicale.

Emmanuel Hubert a pour sa part simplement indiqué que la perquisition n'a "concerné qu'un nombre très limité de coureurs, ainsi que leur entourage proche, non salarié de l'équipe".

"L'équipe, son manager général ainsi que son staff ne sont tenus informés d'aucun élément de près ou de loin, relatif au déroulement de l'enquête qui ne vise ni l'équipe ni son staff directement", a-t-il ajouté.

La peine encourue pour les éventuels fautifs est de 5 ans d'emprisonnement et 75.000 euros d'amende.