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PARTIELS ET COVID-19 : LE CASSE-TÊTE DES ÉTUDIANTS

Lundi 3 Janvier - 06:00

Actualité


Une jeune femme devant son ordinateur - © Pixabay / JESHOOTS-com
1,6 million d'étudiants en France débutent leurs examens ce lundi 3 janvier, en présentiel à l'Université, en pleine explosion des cas de Covid-19.

Cette session de partiels de janvier 2022 est marquée par la flambée du nombre de cas de Covid-19, en particulier chez les jeunes de 20 à 29 ans, avec les variants Delta et Omicron.

La question de passer les partiels à distance s'est donc posée, mais "les maintenir en présentiel est un facteur de stress en moins pour les étudiants", a tranché la semaine dernière la ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, Frédérique Vidal.

Aller à l'examen malgré le Covid


Le pass sanitaire ne sera pas demandé à l'entrée des salles d'examen et certains étudiants positifs au Covid-19 ou cas-contact veulent passer cette session coûte que coûte, pour ne pas être pénalisés. Sarah, en Master 1 de Droit à Lyon 3, explique que "des amis m'ont dit que même s'ils avaient le Covid, ils iraient passer les examens. Ils n'ont pas envie d'aller au rattrapage !".

Les cas comme celui-ci sont nombreux, et cela, c'est à cause du manque d'informations, regrette Coline Pisaneschi, présidente de l'association étudiante GAELIS. Depuis le début de la crise sanitaire, "la population étudiante a été très facilement pointée du doigt et oubliée. Mais à l'orée de la période la plus importante de l'année pour elle, aucun geste n'est fait, ne serait-ce que le minimum syndical, à savoir, de la communication pour savoir comment tout cela va se dérouler".

Des sessions de substitution


Le message du ministère est clair : les étudiants positifs au coronavirus ne doivent pas venir aux partiels. Ils n'iront pas non plus aux rattrapages de juin, les facultés étant chargées d'organiser des sessions de substitution dans les deux mois suivant l'absence de l'étudiant infecté. Reste à déterminer dans quelles conditions ces sessions seront organisées…

En attendant, si la majorité d'une promotion est touchée, l'enseignant peut décider de repousser l'examen, mais les associations étudiantes dénoncent cette gestion au cas par cas, jugée trop floue.

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