Pas trop lourde, mais résistante
"Après l'avoir vue des semaines dans mon atelier, c'est comme si ce n'était plus la mienne", sourit Edith Simonnet. Avec deux autres sculptrices, elle a travaillé pendant deux mois sur ce nouveau modèle de madone. Plus grand (1m75) que le précédent, qui était abîmé.
"On a fait une matrice en plâtre, elle a été moulée et là le tirage c'est une résine comme une pierre reconstituée", détaille l'artiste. "Il a fallu respecter plusieurs contraintes : qu'elle ne soit pas trop lourde pour ne pas abîmer le bâtiment, mais qu'elle puisse résister aux UV, aux intempéries."
Plus de 200 statues existent toujours
L'association était également présente au côté de l'artiste, pour rappeler son attachement à ces figures du patrimoine lyonnais. Depuis dix ans, les bénévoles font l'inventaire des madones qui se trouvent en grande partie dans le Vieux Lyon. Ils ont même créé un site, une carte interactive répertorie toutes les statues.
"Dans nos rues, elles sont très présentes. Celles du Moyen-Âge ont disparu, mais plusieurs centaines ont été réencensées au XVIIe siècle", explique Laurence Benoît, secrétaire de l'association. Il y en aurait environ 210 aujourd'hui, veillant sur les passants à Lyon...
