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L'APPLICATION STOPCOVID LANCÉE CE MARDI

Mardi 2 Juin - 05:30

Santé


L'application Stopcovid entre en vigueur le 2 juin - © TwitterGouvernement
Dès midi, ce mardi, il sera possible de télécharger l'application. Un nouveau geste barrière pour le gouvernement, un outil liberticide pour certains.

L'application développée par le gouvernement est censée repérer la propagation du virus et donc les personnes côtoyées par un malade du Covid 19, grâce au traçage de contacts.

Dimanche, le secrétaire d'Etat au Numérique, Cédric O, a indiqué que cette application vise d'abord "les personnes qui vivent dans les villes parce que ce sont elles qui font circuler le virus".

Il a notamment cité les personnes "qui prennent les transports en commun, les personnes qui vont dans les restaurants ou qui vont dans les supermarchés aux heures de pointe".

La semaine dernière, le 26 mai, la CNIL, la commission de l'informatique et des libertés a rendu un avis globalement positif, appelant quand même à la “prudence” avec ce type d'application qui enregistre par Bluetooth, les interactions rapprochées entre les utilisateurs.

Dans la foulée, mercredi 27 mai, le Parlement a donné son feu vert, en approuvant la déclaration du gouvernement.

À l'Assemblée Nationale, elle a été adoptée par 338 voix contre 215. De leur coté, seuls 186 sénateurs ont approuvé la déclaration du gouvernement, 127 ont voté contre et 29 se sont abstenus.

Le sénateur socialiste de la Loire, Jean claude Tissot s'y est opposé. Pour lui, des "zones d'ombre" subsistent sur "la sécurisation et la conservation des données".

Plus généralement c'est la philosophie d'un tel outil qu'il n'approuve pas. "Avec cette application, on installe encore un climat de défiance plutôt que de confiance", déplore le sénateur qui dit plutôt croire "à la coopération, à l'intelligence, à l'honnêteté de nos concitoyens qui si ils se savent malades sont capables de prévenir leur entourage".

L'élu pointe le manque de masques et de tests pour lutter contre l'épidémie. "Comment justifier l'utilité d'une telle application alors même que les personnes qui ont été en contact direct avec l'épidémie (les soignants et leurs proches, NDLR) ne sont pas testées ? "conclut Jean-Claude Tissot.


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