16h45
L'auteur principal a été interpellé par la police près de la place de la Bastille, a indiqué le procureur national antiterroriste Jean-François Ricard. Une deuxième personne a été placée en garde à vue et des "vérifications" sont en cours sur ses "relations" avec le premier homme interpellé.
Le premier suspect est âgé de 18 ans et serait né au Pakistan, selon les premiers éléments de l'enquête, et le second est âgé de 33 ans, selon une source proche du dossier.
Le parquet national antiterroriste (Pnat) a été saisi d'une enquête pour "tentative d'assassinat en relation avec une entreprise terroriste", confiée à la brigade criminelle et à la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI).
15h25
Le Premier Ministre, Jean Castex, assure que la vie des deux victimes n'est "pas en danger".
Premiers témoignages
"Cela s'est passé vers 11H45, un homme est arrivé et a attaqué avec un hachoir deux salariés qui fumaient devant l'immeuble, un homme et une femme", a déclaré Paul Moreira, fondateur et co-dirigeant de Premières Lignes. "L'homme et la femme ont été tous les deux très gravement blessés", a-t-il ajouté.
"Deux collègues fumaient une cigarette en bas de l'immeuble, dans la rue. J'ai entendu des hurlements. Je suis allée à la fenêtre et j'ai vu un de mes collègues, taché de sang, être poursuivi par un homme avec une machette dans la rue. On sait que nos deux collègues sont blessés, mais nous n'en savons pas davantage pour le moment", a déclaré une employée de Premières Lignes.
"Vers midi, on est allé faire une pause déjeuner au restaurant. En arrivant, la patronne s'est mise à crier "partez, partez", il y a un attentat... On est partis en courant s'enfermer et rester à l'intérieur de notre boutique avec quatre clients", a raconté Hassani Erwan, 23 ans, un coiffeur du quartier.
14h23
Le Premier ministre, Jean Castex, et le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, doivent se rendre sur les lieux ce vendredi après-midi.
14 heures
Une deuxième personne a été placée en garde à vue.
Le parquet national antiterroriste (Pnat) a été saisi de l'enquête.
L'enquête de flagrance est ouverte pour "tentative d'assassinat en relation avec une entreprise terroriste" et "association de malfaiteurs terroriste criminelle".
13h40
Ce sont finalement deux personnes qui ont été blessées. Un premier bilan de la préfecture de police faisait état de quatre blessés dont deux en "urgence absolue", avant d'être revu à la baisse.
La journaliste Elise Lucet a annoncé en direct sur France 2 que des collaborateurs de la société de production pour laquelle elle travaille, font partie des blessés de l'attaque à Paris.
Le suspect a été interpellé par la police près de la place de la Bastille.
Cette attaque survient alors que la rédaction de Charlie Hebdo fait l'objet de nouvelles menaces depuis que l'hebdomadaire a republié des caricatures de Mahomet le 2 septembre, à l'occasion de l'ouverture du procès des attentats de janvier 2015, qui doit se tenir jusqu'au 10 novembre.
A la suite de ces menaces, le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin avait demandé à ce "qu'on puisse réévaluer les menaces qui pèsent sur les journalistes et les collaborateurs de Charlie Hebdo".
13h20
Cette attaque aurait été perpétrée par une seule personne, et non deux comme annoncé précédemment par la préfecture de police de Paris.
12h57
Un suspect a été interpellé d'après la préfecture de police.
"Cinq écoles du XIe arrondissement et toutes les écoles des 3e et 4e arrondissements ont été confinées. Ça représente des milliers d'élèves, de la crèche au lycée. On se met en sécurité. On est en train de fermer les équipements municipaux et les gymnases aussi", indique Ariel Weil, le maire de Paris Centre.
12h55
Le Premier ministre, Jean Castex, se rend au centre de crise du ministère de l'Intérieur après l'attaque qui a fait au moins quatre blessés près des anciens locaux du journal Charlie Hebdo à Paris.
"Un événement grave vient de se produire à Paris. Une attaque par arme blanche a été perpétrée dans le XIe arrondissement, devant l'ancien siège de Charlie Hebdo, faisant quatre blessés, dont semble-t-il deux dans un état grave. Dans ces conditions, je suis obligé de me rendre au centre de crise à Beauvau pour m'assurer de la réalité de la situation et de son évolution", a souligné le chef de gouvernement, écourtant un déplacement à Pantin (Seine-Saint-Denis).
12h50
Un périmètre élargi a été établi autour des anciens locaux de Charlie Hebdo pour un "colis suspect", a ajouté la préfecture.
La BRI a été mobilisée et le laboratoire central de la préfecture se rend sur place, a encore dit la préfecture, invitant à "éviter le secteur".
La rue Nicolas Appert, où se trouvaient les locaux du journal, est bloquée, avec une dizaine de policiers déployés sur place.
Une cellule de crise a été ouverte au ministère de l'Intérieur, où le ministre Gérald Darmanin se rendait "en urgence" avec le Premier ministre Jean Castex.
12h35
Cette agression intervient en plein procès des attentats meurtriers qui avaient notamment visé le journal satirique en janvier 2015.
Deux personnes se trouvaient en "urgence absolue", a précisé la préfecture de police de Paris, ajoutant que les deux auteurs présumés de l'agression étaient "en fuite".