Autre mesure avancée par le candidat Les Républicains, la mise en place d'un réseau de boîtiers d'alerte reliés directement au poste de commandement de la police municipale dans les mairies, les écoles, les établissement sportifs voire chez les commerçants.
Agnès Marion (Rassemblement National) souhaite miser sur le dispositif "Ville sûre" qui permettrait aux habitants de signaler un comportement suspect ou une agression à la police municipale via une application sur smartphone.
Souriez vous êtes filmés... ou pas
La plupart des candidats promettent aussi d'augmenter le nombre de caméras de vidéo-surveillance. C'est le cas du centriste Denis Broliquier qui propose d'utiliser les drones lors de grandes manifestations. Yann Cucherat (LREM) souhaite poursuivre le développement de la vidéo-protection tout en renforçant les brigades de nuit.
Pour limiter les nuisances nocturnes, d'autres candidats se sont positionnés sur le sujet comme Georges Képénékian qui propose la création, dans chaque arrondissement, d'un maire de nuit ou encore la socialiste Sandrine Runel avec une brigade verte et anti-bruit qui patrouillerait aux abords des discothèques.
Nathalie Perrin-Gilbert (Lyon en commun) privilégie la prévention dans son programme à travers notamment le recrutement d'éducateurs spécialisés et de médiateurs, plutôt que la multiplication des caméras : "Un dispositif qui alimente le marché de la peur et n'a pas fait la preuve de son efficacité", peut-on lire dans son programme.
Le candidat écologiste Grégory Doucet ajoute la mise en place d'un système d'alerte, en lien avec le Sytral, contre les agressions sexuelles et sexistes dans les transports en commun.
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