Plus de place aux piétons
"Une erreur magistrale des années 70" : c'est par ces mots que l'architecte lyonnaise Hélène Duhoo présente l'échangeur de Perrache. Son projet, proposé à l'ensemble des candidats, a tapé dans l'œil des centristes qui promettent de le réaliser. L'objectif ? Construire au-dessus des voies d'autoroute pour relier la rue Victor Hugo au cours Charlemagne, tout en agrandissant la place Carnot. Les voies d'autoroutes seraient prolongées et enfouies sous terre.
Un projet de taille dont le coût est estimé à 900 millions d'euros. La démolition de l'échangeur prendrait à elle seule le temps d'un mandat complet. Un projet "impossible" a réagi l'équipe de campagne de Gérard Collomb "Prendre un temps d'avance".
Plusieurs candidats proposent également de développer le transport fluvial. C'est le cas notamment de Grégory Dayme, candidat sur la liste "Respirations" qui souhaite également piétonniser certaines rues en Presqu'île. On retrouve cette mesure dans le programme du candidat de la Gauche Unie Jean-Marie Sauboua, qui veut réaliser un périmètre piéton qui irait de la rue de la Barre à la rue des Capucins.
Du vert, de Bellecour à Confluence
L'ensemble des candidats s'accordent pour promouvoir un 2e arrondissement plus vert et moins minéral. Valentin Lungenstrass (EELV) promet de créer deux jardins partagés et de verdir la place Bellecour. Pierre Oliver (Droite et centre), promet de réaménager les quais de la Saône et du Rhône.
Les candidats n'oublient pas non plus le quartier de la Confluence, avec par exemple l'objectif d'y créer un parc forestier urbain d'environ 5 hectares, comme le défend Anne-Sophie Condemine, tête de liste LREM.
Commerces et logements
Ancienne gérante de la pizzeria Carlino, la candidate de "Lyon en Commun" Nathalie Carlino s'appuie sur sa propre expérience pour dénoncer des loyers trop chers, surtout pour les locaux commerciaux. Elle s'engage dans son programme à "poursuivre [son] combat pour la survie des petits commerçants."
Le candidat du Rassemblement National Jean-Claude Vitau met en avant une diminution du nombre d'habitants en presqu'île, et dénonce un centre-ville "transformé en une immense galerie marchande" au détriment selon lui des habitants qui ne parviennent plus à se loger convenablement dans le quartier.
