Toutes les listes font le même constat : on étouffe l'été à Lyon et on respire mal, une bonne partie de l'année. Pour pour remédier à cela, les candidats proposent tous plus de verdure et de nature en ville. Etienne Blanc (Bleu Blanc Lyon) envisage notamment de planter 500 000 arbres et arbustes et gagner 30.000m² d'ombre.
Toitures végétalisées, création de parcs, de vergers urbains, ceintures vertes...des idées que l'on retrouve dans tous les programmes. Le centriste Denis Broliquier (Positivons Lyon) propose également d'installer des fontaines et des brumisateurs.
Rénovation thermique des bâtiments publics, construction éco-responsables, plan local d'urbanisme révisé pour ralentir la bétonisation, sont d'autres mesures largement communes à tous les candidats.
Mais l'écologie pose aussi la question des déplacements et de la place de la voiture en ville. Yann Cucherat (Prendre un temps d'avance) promet de renouveler le parc de transports en commun pour qu'ils deviennent 100 % propres quand Nathalie Perrin-Gilbert préfère les rendre gratuits, au moins pendant les pics de pollution et les week-ends dans un premier temps.
De son côté, Agnès Marion (Pour l'amour de Lyon) mise sur le transport fluvial avec la création de deux lignes entre l'ile Barbe et Confluence sur la Saône et entre la Cité Internationale et Gerland sur le Rhône.
Donner l'exemple
Les mesures vertes il faut aussi se les appliquer à soi-même. Grégory Doucet (Maintenant Lyon) veut, par exemple, réduire la flotte de véhicule de la mairie et acheter uniquement des voitures à basse émission, mais aussi investir dans une flotte de vélos.
Sandrine Runel (Vivons Vraiment Lyon) propose d'intégrer systématiquement les critères environnementaux dans la commande publique. Georges Képénékian (Respiration) propose de nommer un adjoint à la transition écologique et de mesurer l'impact environnemental des décisions municipales.
