À rebours des discours alarmistes, qui réclament de travailler plus, suite à la crise du Covid-19, le dirigeant de LDLC estime que le bien-être de ses salariés est une condition indispensable pour faire progresser l'entreprise. Pour cela, le passage à la semaine de 4 jours, au lieu de 5, est un très bon moyen.
"Ce n'est pas les 32 heures qu'il faut retenir (même si c'est une conséquence) mais les quatre jours. Car en travaillant quatre jours, on sera dans de meilleures conditions qu'en en travaillant cinq. C'est vraiment une conviction qui est ancrée. C'est du gagnant-gagnant. Pour l'entreprise et les salariés qui vont tous les deux gagner plus".
Laurent de la Clergerie dans Le Progrès
Laurent de la Clergerie dans Le Progrès
Cette décision a été prise avant la crise du Covid-19, et sera mise en place dans un contexte économique favorable : "Nous sommes une des boîtes gagnantes du Covid, l'entreprise est en suractivité". résume-t-il dans le quotidien lyonnais. Le chiffre d'affaire devrait dépasser 600 millions d'euros. L'excédent brut d'exploitation, "passé de 1,8 million d'euros l'année dernière à 15,7 millions d'euros cette année", est prévu à "33 millions d'euros en 2021".
Les syndicats applaudissent
Les négociations avec les syndicats sont prévues au début 2021, mais la CGT a déjà fait savoir qu'elle était évidemment favorable à cette évolution impulsée de manière inhabituelle par une direction d'entreprise.
Ce changement dans l'organisation du temps de travail devrait, de plus, se traduire par des embauches.