Une ancienne salariée a témoigné après avoir été choquée par les méthodes utilisées dans cet élevage.
Des animaux à l'agonie
Certes, les bâtiments sont bien équipés de trappes pour permettre aux canards de sortir, mais ces trappes restent fermées. Selon elle, les clôtures qui délimitent les enclos sont à terre, elles ont besoin d'être réparées, mais le propriétaire de l'exploitation ne souhaite pas investir là-dedans pour le moment. Il préfère donc garder les animaux à l'intérieur.
Dans son témoignage, elle affirme que les canards vivent "sur une litière jamais changée saturée d'urine et de fientes".
L'enquête montre que "certains peinent à respirer et d'autres sont à l'agonie. En 50 jours, 155 canards sont morts dans l'un des deux bâtiments de l'élevage".
Par ailleurs, "les cadavres sont brûlés ou jetés dans le champ du voisin, en toute illégalité".
L'association L214 a donc porté plainte contre l'élevage pour "mauvais traitements et abandon d'animaux", mais aussi contre l'abattoir SNV et le groupe LDC (qui détient notamment les marques Le Gaulois et Loué) pour "tromperie du consommateur".