THOMAS PESQUET PARMI LES ASTRONAUTES EUROPÉENS PRÊTS À EXPLORER LA LUNE

Mercredi 21 Septembre - 20:51

Monde

Thomas Pesquet - © DLR/ESA/A.Morellon (CC-BY 3.0)
L'agence spatiale européenne a dévoilé ce mercredi les sept astronautes, dont Thomas Pesquet qui s'entraîneront pour explorer la Lune. Un seul d'entre eux pourrait aller sur notre satellite naturel.

L'agence spatiale européenne (ESA) a présenté ce mercredi 21 septembre, à Paris, son équipe de sept astronautes, dont Thomas Pesquet, prêts à s'entraîner pour partir explorer la Lune dans le cadre du programme américain Artémis. Un seul d'entre eux pourrait fouler la surface lunaire.

Par rapport aux années 1960, lors des premières et dernières visites humaines de la Lune, l'ESA participe cette fois-ci au programme américain qui prépare le retour de l'homme sur la Lune. Cette coopération est concrétisée avec son module de service ESM placé sous la capsule Orion de la première mission qui doit décoller prochainement, sans astronaute à bord.


Un seul des sept astronautes sur la Lune ?



Mais autre nouveauté : il y a des chances qu'un Européen ou Européenne marche pour la première fois sur la Lune. Un seul parmi les sept candidats aura ce privilège, tandis que trois autres seront sélectionnées pour le Lunar Gateway, la future station en orbite lunaire.

Pour l'instant, l'agence n'a pas encore choisi entre les Allemands Alexander Gerst et Matthias Maurer, les Italiens Luca Parmitano et Samantha Cristoforetti, le Danois Andreas Mogensen, le Britannique Tim Peake et le Français Thomas Pesquet.  Lors de la présentation, Philippe Willekens, le responsable de l'ESA, n'a pas tari d'éloges à leur sujet. Ils représentent "l'équivalent de 4,5 années en orbite, et 98 heures de sorties extra-véhiculaires", a-t-il expliqué.

De son côté, Thomas Pesquet a salué l'esprit d'équipe tout en soulignant l'importance d'une telle coopération pour l'Europe spatiale. "On est tous candidats et ce qui compte c'est d'y aller en tant qu'équipe. [...] (Ce serait) quelque chose d'inspirant pour l'Europe, un signe fort", a commenté le Français.


Avec AFP