Dans une étude publiée en ce mois de décembre, l'organisme révèle que les concentrations moyennes en dioxyde d'azote, liées notamment au trafic routier, ont baissé en moyenne de 27 % dans les grandes agglomérations, 21 % dans les agglomérations et villes moyennes ainsi que dans les territoires préservés et 7 % dans les territoires sensibles.
Les émissions de particules fines en hausse
Concernant l'ozone, si ses concentrations en moyenne annuelle augmentent, le nombre de jours de dépassement de seuil d'alerte sur une année a, lui, diminué d'environ 40 % entre 2019 et 2023.
Tout n'est pas rose pour autant ; les émissions de particules fines, issues principalement du chauffage, ont, elles, augmenté de 6 à 9 % dans les différents territoires.
Du mieux à Lyon
Dans son étude, Atmo propose également un top 3 des grandes agglomérations dans lesquelles la qualité de l'air s'est le plus améliorée. Et à ce petit jeu, c'est la Métropole de Lyon qui figure en pôle position, devant les agglomérations de Grenoble et Annemasse.
Concernant les villes ou agglomérations moyennes, Montélimar prend la première place devant la communauté de communes "Les Balcons du Dauphiné", en Isère, et la communauté d'agglomération Arlysère, à Albertville, en Savoie.
Chez les territoires les plus sensibles, soumis à un important flux routier notamment, c'est dans la Vallée de l'Arve que la qualité de l'air s'est le plus améliorée, suivie de la communauté de communes Lyon Saint Exupéry en Dauphiné et celle du Rhône aux Gorges de l'Ardèche.
Enfin, pour les territoires préservés, ceux étant les moins exposés, la première place revient à la communauté de communes de la Châtaigneraie Cantalienne, qui devance la CC Ardèche des Sources et Volcans et la CC Cère et Goul en Carladès, dans le Cantal.
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